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FIFA 14 Genre : Sport | Licence : FIFA EA Sports | Éditeur : Electronic Arts | Disponible : 27 septembre 2013
Testé pour Xbox 360
Par Puyo ( @puyogk) ,
On en aura avalé, du FIFA 14, entre les différents salons et les multiples présentations visant à présenter les versions sur la génération actuelle et celle qui suit. Le voilà enfin prêt à entrer dans l'arène, avec comme toujours son lot de nouveautés et quelques corrections qui devront décider, ou non, les fans de foot à rempiler. Analyse technico-tactique, sans palette magique mais avec toujours le souci de la finition.
Condition de test :
Ce test de FIFA 14 a été réalisé à partir d'une version éditeur.
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FIFA 14 Sport 27 septembre 2013 Franchise : FIFA EA Sports
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Qui a beurré mes Predator ?
Aussi indécent que cela puisse paraître vu la note qui orne le test, on revient vraiment de loin avec FIFA 14. A la recherche du bon compromis entre fun et authenticité, EA Sports a longtemps privilégié la quête du réalisme, quitte à renier un peu la souplesse de prise en main qui a fait la richesse des FIFA depuis le 11. En des termes moins choisis, jusqu'à la dernière preview, le moindre contrôle orienté avec des types moins techniques que Messi ou Iniesta signifiait perte de balle. Combien de matchs terminés des crampes aux doigts, à trop vouloir redresser la course des joueurs comme on tire sur le manche d'un hélicoptère ? OK, on accepte qu'un tank comme Alex soit long à la détente, mais quand le moindre enchaînement contrôle / passe avec Modric, Gerrard ou dieu sait quel MC de classe mondiale part en vrille, c'est qu'il y a un gros souci. Sans doute autant flippé que les joueurs - à moins qu'il ne s'agisse d'un plan machiavélique - EA Sports a revu sa copie dans la toute dernière ligne droite. Exit la lourdeur tellement frustrante que t'en chiales, retour à un gameplay dans la lignée de FIFA 13... quitte à revenir à un rythme de jeu plus soutenu. Forcément, quand on ne loupe pas le moindre décalage au milieu de terrain... Que les sceptiques reposent leurs fourches, on recense quand même pas mal de petits ajustements pour inciter à rechausser les crampons.
Si l'inertie a été nettement atténuée depuis les préversions, c'est malgré tout ce point qui risque de frapper les joueurs aussitôt le coup d'envoi donné. Davantage encore que l'an passé, le ballon colle de moins en moins au pied, si bien qu'il est fréquent de pousser trop loin le précieux sur une accélération ou un contrôle à pleine vitesse. Même sans ballon, les joueurs, mieux cramponnés au sol, ne se retournent plus à une vitesse supersonique, ce qui crée illico quelques brèches quand un stoppeur se fait surprendre. Plus que jamais, il faudra veiller à ne pas faire le pas de trop, celui qui désagrège tout une ligne défensive. Il faudra aussi se débarrasser du ballon et redoubler de passes avec la ligne arrière pour éviter les pressings un peu trop insistants. On craignait d'ailleurs que l'équilibre attaque / défense n'en soit profondément altéré, mais il n'en est rien. Vu le temps nécessaire au contrôle dans 90% des cas, il est fréquent de perdre les quelques mètres d'avance grattés sur le défenseur ou de se laisser emporter par son élan ; le syndrome Winning Eleven 6, comme on dit entre vieux. Cela dit, il est toujours possible de jouer sur la qualité du contrôle en poussant gâchette + stick droit, ou en ajustant la vitesse comme le coup de rein. Mais on sent quand même qu'EA a souhaité jouer sur le côté imprévisible du football, quitte à annihiler des actions qui l'an dernier auraient fini dans les filets.
Pure mine
L'autre différence se ressent immédiatement du côté des frappes, qui vont de pair avec un vrai travail de fond sur la physique de balle. Si l'on ne ressent pas encore toute la lourdeur d'un vrai ballon, au grand dam des nostalgiques de PES, les tirs sont mieux retranscrits que dans le 13, avec des trajectoires bien plus variées, vrillées, frappées cou-de-pied, sans même avoir besoin de passer en Semi ou en Manuel. Entre détonations bien sèches dans la surface et pralines dans le petit filet, FIFA 14 remet surtout au goût du jour les décalages à l'entrée de la surface, qui avaient encore trop tendance à être écrasées dans les versions d'avant - quand elles n'étaient pas boxées par le gardien dans le meilleur des cas. Enfin, difficile de généraliser, chacun a forcément son petit but magique sauvegardé dans un coin de son disque dur ou sur les serveurs EA, mais on constate quand même des situations de jeu et des occasions toujours plus variées. En contrepartie, il faudra assimiler le timing, car les "frappes pures" © sont soumises à une logique de placement. Si la mine ne part pas tout de suite, c'est parce que le joueur a dû se placer face au ballon ou réaliser les petits pas nécessaires au déclenchement du tir ; c'est la même chose sur les centres, du reste. Un temps de préparation qui rend les ralentis plus crédibles, mais qui peut donner des sueurs froides quand on voit l'étau se resserrer dans la surface.
Autre changement en apparence anodin, la gâchette gauche est désormais dédiée entièrement à la protection du ballon. En conséquence, les dribbles s'effectuent simplement à l'aide du stick droit, sans doute pour faciliter leur exécution chez les joueurs moins habiles. C'est surtout le seul moyen de se protéger efficacement d'un joueur qui viendrait au pressing. Les premières parties, on hallucine de voir Drogba ou Ibrahimovic se faire manger par un défenseur de seconde zone, alors qu'il suffisait l'an dernier d'incliner un peu le stick pour faire opposition et jouer sur le physique - quitte à obtenir des passe-droit sur les ailes avec Lavezzi, Bale, Bruma et ce genre de vedettes. Dans FIFA 14, la gâchette est là pour raffûter les pitbulls de service, avec même un Succès / Trophée à la clé. Là encore, l'équilibre semble avoir été préservé : il faudra pousser la gâchette au bon moment, sans quoi le joueur perd nettement en vitesse sans pour autant parvenir à repousser son opposant. Et au début, cela n'a rien d'évident. Mais aussitôt assimilé, c'est le genre de détails qui fait la différence. Car même si l'arbitre veille avec ses avantages interminables, un petit duel épaule contre épaule bien géré juste à la réception de la balle peut souvent changer l'issue d'une action, dans ce FIFA.
"La Schneck du Ghetto !"
Déjà impérial l'an passé, le comportement des partenaires offensifs gagne encore en maturité dans cette version. Entre les appels manuels à déclencher soi-même et les solutions qu'ils offrent d'eux-mêmes, on sent vraiment un collectif qui se met en place, sans forcément avoir besoin de passer des heures dans la "Gestion d'Equipe". Le milieu de terrain étant un peu plus resserré cette saison, il faudra quand même y faire un tour pour compter sur un soutien plus efficace dans l'entrejeu ; les passes dans le camp adverse sont parfois assez pointilleuses, davantage que l'an passé. Mais on retiendra quand même la qualité du comportement des partenaires, qui font l'effort d'ouvrir le jeu avant même la réception de la passe, ce fameux "temps d'avance" sur le décalage que vantait EA Sports au printemps dernier, et qui se concrétise effectivement manette en main sur certaines actions. Voilà pourquoi la construction comme la circulation de balle sont un véritable régal, même si les changements de dernière minute (voir plus haut) rapprochent davantage l'expérience de FIFA 13 que ce qui était prévu. Avec un peu de pratique, il est toujours possible de lancer quelques démarrages assassins sur les ailes. Un aspect du jeu un peu en sourdine, certes, pour toutes les raisons qu'on a citées, mais qui n'a pas non plus été purgé.
Plus lesté, moins punitif, un poil plus posé tout en restant assez vif dans les réglages de base, FIFA 14 passe un coup de brillantine sur sa crinière, assez pour obliger les plus atteints à casquer. Il reste pourtant pas mal de points à améliorer, preuve que même un jeu arrivé à maturité dispose toujours d'une marge de progression. On pense notamment à la prépondérance du physique et des stats sur le jeu aérien, toujours un peu aléatoire sur certains duels, au mépris de la plus simple logique de placement. Sur corner comme sur centre, les Falcao, Drogba et autres semblent disposer d'une faculté surnaturelle pour décocher un coup de boule dans le dos des défenseurs, même quand ils sont devancés voire archi battus. De ce point de vue, la concurrence a encore une marge d'avance. C'est sans doute ce qui explique ce regain d'efficacité sur les corners tendus, où les joueurs lancés semblent souvent avantagés sur leurs vis-à-vis. On aimerait enfin que le rythme de jeu revienne à quelque chose de plus posé, même si l'on est sur la bonne voie. Mais, comme on l'a vu avec les différentes préversions, il semble difficile avec le moteur actuel de concilier cette illusion d'un jeu plus lent sans donner l'impression d'y perdre en souplesse et en plaisir manette en main.
Windows 8 Edition
Comme toujours avec FIFA, on pourrait détailler à longueur de paragraphes les détails infimes qui changent, en commençant par décrire le moindre atelier / mini-jeu, du toro au chamboule-tout. Trop long, on se contentera de dire qu'ils sont bien plus ludiques que l'an dernier. On reviendra en revanche sur l'ajout des ligues chiliennes, colombiennes et argentines, qui a donné l'occasion à EA Sports de modéliser La Bombonera de Buenos Aires - en plus du stade du Chakhtar Donetsk et du retour du Camp Nou, absent l'an dernier. En revanche, nos camarades marseillais retrouveront cette année encore l'ancien Vélodrome-sans-toit, livré aux caprices du Mistral. Ce serait oublier tout le travail réalisé sur l'ambiance, avec de nouveaux chants réenregistrés, et plus globalement un meilleur mix audio pour mettre davantage d'ambiance dans les travées. Pas de quoi faire oublier les quelques phrases bonus de l'habituel duo de commentateurs, qui se focalisent essentiellement sur les résultats de l'an dernier pour donner un peu plus de crédibilité à l'ensemble, du moins en ce début de saison. Côté équipes, le Brésil a de nouveau droit à son kit officiel. La Pologne et le Pays de Galles aussi, mais ça tout le monde s'en fout.
Et puisque visuellement le jeu semble figé à une ou deux modélisations de joueurs près (ceux qui ont cartonné l'an dernier), le détail le plus frappant reste clairement cette interface revue et corrigée, avec des gros pavés illustrés, des tuiles façon Windows 8 beaucoup plus claires que l'habituelle navigation horizontale des dernières années. On s'en rend notamment compte à la mi-temps, avec un affichage des stats plus pertinent, la vignette des joueurs qui comptent, et surtout la possibilité de modifier rapidement la tactique sans passer par l'interface de Gestion d'équipe (et sa latence), qui mériterait bien un ravalement de façade, pour le coup. On apprécie de retrouver cette même interface dans le mode Carrière, même s'il faudra prendre le coup de main d'appuyer sur le stick droit d'une tuile à l'autre pour retrouver certains menus secondaires. Cela rend les tractations, les transferts et la gestion des scouts beaucoup plus limpide, avec des infos beaucoup plus visuelles pour envoyer les recruteurs sur le terrain et analyser le potentiel de leurs pioches. Bref, après une génération passée à plancher sur le sujet, on arrive enfin à quelque chose d'acceptable ; il ne manque plus que de pouvoir revenir à la sélection d'équipe aussitôt le match terminé - comme dans PES - pour arrêter de ronchonner.
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